Collègues
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Quelles compétences professionnelles manque-t-il (encore) à la génération Z ?

De quel bois sont faits vos cadets au boulot ?

Peut-être que cela vous agace un peu d’être confronté à la génération Google au bureau, mais autant que vous le sachiez, la nouvelle promotion n’a pas l’intention d’exécuter un travail insipide et ne compte pas travailler comme on l’a toujours fait. C’est clair, et c’est peut-être mieux ainsi.
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Cette dernière génération a grandi pendant la récession des années nonante et commence à présent à travailler. Elle a passé ses dernières années d’étude au milieu d’une récession encore plus violente.

Mais de quoi sont donc faits vos plus jeunes collègues ?

Retour à la loyauté

Ils comprennent qu’ils sont en concurrence avec des centaines d’autres candidats pour un job déterminé, et ils préfèrent rester longtemps à leur poste. Mais ils veulent avoir une raison de rester chez leur employeur. Ils connaissent leur valeur sur le marché – c’est parce qu’ils ont grandi en pleine ère du numérique - et veulent que cette valeur soit reconnue.

Engagement

Ce même besoin de reconnaissance pour leurs compétences les mène à vouloir s’engager pour leurs clients, et plus important encore sans doute, pour leur entreprise. Ils respectent la hiérarchie mais attendent quelque chose en retour de leur direction: plus de concertation, du coaching et de la formation par exemple.

Court sur la balle

La génération Google est habituée à trouver une réponse en ligne en quelques secondes, et manque de patience, parfois à tort, pour respecter les processus et les systèmes en vigueur dans l’entreprise. Plus que jamais, ils risquent le clash avec leurs collègues et leur patron : la nouvelle génération va directement au but et veut que les choses avancent vite.

Plus virtuel que physique

Un fossé de génération, c’est peut-être un grand mot mais comme la nouvelle génération est née entièrement avec le monde digital, ils communiquent surtout de manière électronique. L’un le fait par mail ou sms, l’autre via Facebook. Ils risquent donc de commettre des erreurs de communication, entre autres avec les travailleurs plus âgés. Mais la valeur ajoutée ou les projets ne se réalisent pas que derrière un PC ou un Smartphone. Collaborer, se réunir en face à face, le langage corporel, le contexte, le ton, les brainstormings sont aussi nécessaires. Les travailleurs plus anciens ont un rôle à jouer dans ce contexte : sortir de temps en temps la jeune génération de derrière son PC.

Besoin d’espace

La nouvelle génération n’aime pas les murs, tant au propre qu’au figuré. Ils n’ont pas de problèmes à se réunir ou à téléphoner en open space. Les bureaux en paysager sont de plus en plus nombreux, mais pour exploiter de manière optimale les talents de la nouvelle génération, d’autres modes de leadership et de management sont nécessaires. Travailler et penser de manière plus horizontale contribue à renforcer les talents à différents niveaux et aide à ce que les bonnes idées remontent plus vite.

Moins en profondeur

La génération Google est habituée à chercher vite mais pas forcément en profondeur. Du moins pas au début de la carrière professionnelle. Mais cela peut se développer si on la pilote.

Sources : Adage.com
(mr/sc)

16 mars 2012
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