Développement personnel
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Si seulement vous aviez suivi ces conseils avant de démarrer votre carrière…

Comment dire non à son chef sans mettre sa carrière en péril ?

On est nombreux à avoir déjà vécu ce scénario : un vendredi soir, la veste déjà enfilée, la tête pleine de projets pour le week-end, on est prêt à partir lorsque le chef arrive avec un dossier à terminer d’urgence. Et qu’est-ce qu’on fait dans ce cas ? Même si on a envie de l’envoyer dans les roses, on dit oui !
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Selon Bart Provost, formateur en assertivité à l’Expert Academy, le problème viendrait de nous-mêmes : on a peur de ne pas dire non, tout simplement parce que l’on n’analyse pas le problème avec objectivité. On le voit à travers nos propres filtres et on se fait du mal à soi-même, on se crée du stress lorsque l’on nous adresse une demande qu’il ne nous plait pas de satisfaire.

La faute à qui ?

Pas tant que cela à autrui, donc. A nos valeurs plutôt, celles qui nous guident à accepter parfois l’inacceptable. Car nos valeurs et attitudes, basées sur nos convictions personnelles, nous contraignent à nous effacer pour garder de bonnes relations par exemple. On n’ose pas dire ‘non’ pour ne pas endommager nos rapports avec les autres. C’est ainsi qu’on est prêt à tout, lorsque notre patron nous sollicite, tout simplement parce que refuser un travail pourrait être nocif à notre carrière.

Evidemment un chef qui connaît nos valeurs peut jouer dessus. Il sait qu’il vous importe d’entretenir de bonnes relations ? Il pourra vous rétorquer « tu ne vas tout de même pas me décevoir ? », illustre Provost. Vous tenez à vous affirmer comme professionnel ? Alors, il vous a peut-être déjà dit : « je te le demande à toi car je sais que tu vas bien le faire. » De la manipulation ? Oui, sans doute, mais souvent, elle est inconsciente.

Joker

Vous vous retrouvez dans cette situation ? Vous êtes à court d’arguments à lui opposer pour ne pas le faire ? Réfugiez-vous derrière un « je vais voir si je peux le prendre en charge et te reviens » ou profitez-en pour vous absenter le temps d’aller aux toilettes et de reprendre votre souffle. Car, oui, la question peut souffrir un peu d’attente.

Respirez, rompez !

Une bonne alliée dans ce cas : votre respiration. Sous pression, on a tendance à trop inspirer. Il est utile de prendre le temps de bien expirer pour faire sortir la tension des épaules et de la nuque. Vous paraissez bien plus sûr de vous ainsi. Maintenez-vous bien droit sur votre siège, ainsi vous ne lui donnez pas le sentiment de vous dominer. Provost nous conseille d’user du non verbal. Nous grandir au maximum. Ne pas se recroqueviller mais dégager de la puissance, en tirant les épaules en arrière et les pieds bien campés sur le sol. Et pour garder le contrôle, vous fixez votre interlocuteur dans les yeux.

Sources : express.be

4 octobre 2012
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