Développement personnel
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7 façons de dynamiser votre carrière

9 enfants sur 10 sont des génies. Où y a-t-il un problème ?

Selon l’enquête du scientifique américain George Land, il semblerait que 98% des enfants de 5 ans soient qualifiés de petits génies en matière de créativité et d’innovation. Chez les adultes, ce ratio chuterait à 29%. La grande question est désormais de savoir à partir de quel moment de la croissance ce pourcentage se dégrade-t-il ?
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Dans le livre "Les enfants pensent autrement" de Berthold Gunster, les mêmes observations sont avancées. Dès l’âge de 15 ans, les génies ne représenteraient plus que 12% de cette tranche de la population. La même question se pose : comment perdons-nous la créativité dont nous disposons à la naissance ?

La faute de l’enseignement ?

L’enseignement joue-t-il un rôle à ce niveau ? "Il ne peut y avoir qu’une seule bonne réponse", voilà le message que nous imaginons provenir des instituteurs ou institutrices. Est-il possible que la créativité soit tout simplement désactivée et que l’on apprenne aux enfants à ne plus penser à différentes alternatives ?


Les enfants représentent l’ouverture, l’absence de limites, la liberté d’esprit, le plaisir, la joie de vivre… Où tout cela part-il lorsque nous devenons adultes ? Arrivés à cet âge, nous commençons à ruminer, à nous faire du souci, à préférer le statisme à la mobilité, à prendre de moins en moins de risques,… Ce qui nous mène tout droit à l’insatisfaction. Nous nous sentons mal dans notre peau, sommes sujets au stress, à la précipitation, à l’ennui, et avons un arrière fond de malheur qui sommeille en nous.

La solution ?

Serait-il possible qu’apprendre à penser autrement nous aide à prendre conscience de notre créativité et à mener une vie (professionnelle) mieux accomplie ?


Beaucoup en concluent qu’ils ne peuvent rien y changer. Une enquête scientifique récente apporte bel et bien la preuve de la plasticité de notre cerveau. En effet, une personne peut consciemment prendre d’autres chemins amenant à d'autres comportements ou manières de penser. Oui, vous pouvez changer !


En développant votre créativité, vous augmenterez vos opportunités d’être heureux : vous identifierez (à nouveau) plus de possibilités, vous réintégrerez l’humour dans votre vie et vous ressentirez (à nouveau) plus de joie.

Comment rouvrir votre créativité innée ? Voici 4 conseils pour s’y reconnecter...

1. Accepter ce qui est

Les choses sont comme elles sont. Accepter vous donne la possibilité de suivre le courant et de vous ouvrir à d’autres possibilités plutôt que d’y résister.

Demandez-vous si la situation est vraiment problématique, vous aurez ainsi plus facile à l’accepter. Les enfants sont très doués pour cela, comme le montre un exemple dans le livre 'Les enfants pensent autrement' : une petite fille laisse tomber une boule de Noël et dit : "Regarde, Papa, le crochet est intact !"

2. Rester dans le présent

Accepter ne suffit généralement pas. L’étape suivante est de savoir comment résoudre le problème. Lorsque vous êtes bloqué dans un embouteillage, vous pouvez utiliser ce temps pour téléphoner, écouter de la musique, réfléchir à une solution créative, etc. Quelles sont les 10 autres possibilités que vous pourriez trouver ? Exemple : "Ma machine à laver est cassée, il me faut à présent laver mon linge à la main. Chouette alors !" (extrait du livre 'Les enfants pensent autrement')

3. Changer votre mode de pensée

N’éliminez pas directement le problème, ne l’abandonnez pas non plus. Exploitez-le plutôt pour créer une nouvelle situation en regardant les opportunités qui pourraient en découler.


Une crise ou un licenciement n’ont rien de rassurant. Mais cela peut aussi être une source d’inspiration offrant plein d’autres possibilités ! Souvenez-vous de ce que disait Steve Jobs, l’ancien CEO d’Apple : "Le choc et la déception que j’ai ressenti en me faisant licencier d’Apple m’ont permis de revenir à la vie et d’être à nouveau créatif."

4. Oublier les "j’aurais dû"

Il est très salutaire d’abandonner des pensées réflexes telles que "j’aurai dû". En effet, il s'agit d'un perfectionnisme malsain où vous placez la barre trop haut. Vous vous êtes fixé ces attentes par vous-même et celles-ci sont inatteignables.


Demandez-vous si vous ne pourriez pas vous organiser autrement et en faire de temps en temps un peu moins ? Chaque mercredi soir, Maman est dans la cuisine avec un timing chargé parce qu’elle tient à cuisiner un repas sain pour sa progéniture. Elle finit par se rendre compte qu’elle aurait pu faire autrement en leur servant pour une fois de la soupe et un sandwich. Résultat des courses ? Moins de stress et plus de moments privilégiés avec ses enfants.


En résumé, vous augmentez votre créativité en acceptant les choses telles qu'elles sont et en percevant les possibilités au moment présent.


Ce changement de mentalité vous aidera à penser différemment. Des questions telles "Est-ce un problème ? Quelles sont les possibilités ? L’inverse est-il aussi acceptable ? Peut-il en être autrement ?" vous aideront à lâcher prise sur ce qui "aurait dû" se passer et à ouvrir vos œillères. Vous vous attirerez ainsi plus d’espace de manœuvre et plus de joie de vivre.


Vous n’y arrivez pas directement ? Demandez de l’aide aux enfants qui vous entourent, ils en sont tout à fait capables !


(EH) (SC) Avec nos remerciements à Inge Ketels, coach en confiance en soi. 

22 janvier 2015
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