Collègues
Précédent

1 de 473

Suivant
Article suivant:

Quelles compétences professionnelles manque-t-il (encore) à la génération Z ?

10 étapes pour gérer un collègue difficile

Autour de nous au travail, il y en a qui ont l’art de nous énerver. Parce qu’ils ne respectent pas leurs engagements. Parce qu’ils posent des questions auxquelles on a déjà répondu cent fois. Ou parce qu’ils disent blanc et qu’ils font noir, etc.
#

Ce qui est sûr, c’est qu’ils génèrent chez nous énervement, impatience, déception, colère ou impuissance. Ou…est-ce possible que cela ne soit pas vraiment leur faute que l’on se sente mal ainsi ? Ne serait-ce pas chez nous que le problème se situe ? Ou plutôt, en nous-mêmes ?

Exemple

Imaginez... Votre journée vient à peine de commencer et vous avez un agenda bien rempli. Hier, vous avez travaillé tard pour vous préparer à ces entretiens de fonctionnement fixés aujourd’hui avec vos collaborateurs. Vous avez envie de les mener, car vous êtes en phase avec votre équipe. Vous êtes prêt à démarrer le premier entretien lorsque le téléphone sonne. Vous pensez encore « Vais-je décrocher … ou non ? » Comme vous êtes consciencieux, vous le faites.

Le directeur des ventes vous demande que cette offre, qui aurait dû être envoyée il y a deux jours au client, soit remise aujourd’hui avant le lunch. « Oui, désolé, nous le savions depuis hier matin déjà, mais l’Italie est venue entretemps, et donc nous avons oublié de vous la transmettre. Assurez-vous que les spécifications techniques soient en ligne avec l’ISO 14001. Et vérifiez à la fin l’effet sur la clause juridique, s’il vous plait, car nous ne voulons pas bruler nos cartes. Nous attendons après, alors dépêchez-vous ! »

Une requête déraisonnable ? Oui. Des raisons pour jurer, crier, hurler ? Oui encore.

Votre réaction ?

Au fond de vous, que ressentez-vous ? Incrédulité, irritation, frustration, déception, voire colère... Votre corps s’y met lui aussi : votre rythme cardiaque s’accélère, vos narines s’élargissent, vous avez les muscles qui se raidissent aux épaules et au cou. Toutes des réactions automatiques à une expérience désagréable.

Et c’est précisément dans ces réactions que se trouve la clé de l’approche adéquate pour gérer des collègues difficiles ou des événements imprévus. Tous les jours, vous êtes confronté à des choses qui échappent à votre contrôle, mais ce que vous pouvez changer, ce sont vos réactions à ces événements indésirables.

Offrez-vous un 'check-in' mental

  1. Reconnaissez que la situation dans laquelle vous vous trouvez actuellement ne correspond pas à vos attentes de la journée. Ce qui se passe n’est pas ce que vous souhaitez.
  2. Amenez votre attention de l’extérieur vers l’intérieur.
  3. Entrez en contact avec vos sentiments. De quoi s’agit-il ? Incrédulité, irritation, impatience, défiance, ou quelconque réaction émotionnelle ?
  4. Observez aussi vos pensées et comment votre corps réagit.
  5. Focalisez-vous un moment sur votre respiration. Inspirez et expirez avec calme. Soyez conscient de ce que ce qui se passe dans votre ventre et votre poitrine.
  6. Comprenez : c’est ainsi. Et pas autrement.
  7. Ramenez votre attention de l’intérieur vers l’extérieur.
  8. Affichez un léger sourire et reconnaissez que l’autre est comme vous : personne n’est infaillible.
  9. Réagissez en pleine conscience en prenant en considération les infos de votre check-in mental.
  10. Acceptez ce qui se produit comme la suite de l’action que vous avez choisie.

Appliquez ces 10 étapes autant que possible et soyez confiant que vous trouverez la bonne réponse, même dans une situation pénible. Vous verrez que les soucis, les exigences et les obligations, qui peuvent être si oppressantes, finiront par diminuer. Vous comprendrez ce qu’une situation requiert et vous pourrez de mieux en mieux la traiter correctement et gentiment.

Et ce collègue, qu’il soit incompétent, désordonné, paresseux, je m’en-foutiste, ennuyeux, pas fiable, pas pratique ou difficile, ne saura pas ce qui lui arrive.

25 juin 2013
D'autres ont également regardé