En effet, ceux-ci touchent plus de 850 euros de plus par mois que la moyenne belge de 3.783 euros. Essenscia, la fédération belge de l'industrie chimique et des sciences de la vie, précise toutefois qu’il s’agit de salaires moyens. « Notre secteur est très diversifié, avec des entreprises variant considérablement en taille et en nature d'activités », explique Gert Verreth, porte-parole d'Essenscia. « Tout comme il existe des différences de salaire entre certains secteurs, nous en décelons également en comparant différentes entreprises au sein d'un même secteur ». D’autre part, certaines tendances permettent d’expliquer les salaires élevés dans l’industrie chimique et pharmaceutique :
Par rapport à d'autres secteurs, l’industrie chimique et pharmaceutique exige une formation très spécifique. La barre est constamment relevée en matière de diplômes, et ce notamment à cause de la complexité croissante et de la numérisation des processus. « Selon la dernière édition de notre propre baromètre de l'emploi, deux tiers des mille postes vacants étaient destinés à des talents techniques et scientifiques ayant un niveau d'enseignement supérieur », explique Gert Verreth. « Il s'agit de personnes titulaires d’un baccalauréat professionnel en électromécanique, en biotechnologie et en chimie, avec une spécialisation en technologie des processus. Les diplômes de master en ingénierie et les profils scientifiques sont également très appréciés, et ce tant pour les fonctions de production que pour la recherche et le développement. Par conséquent, l’industrie chimique et pharmaceutique est l'un des précurseurs en matière d'enseignement STEM (science, technologie, ingénierie, mathématiques). « Une formations STEM reste le meilleur ticket d’entrée pour un emploi en chimie et en sciences de la vie. »
Plus vous vous spécialisez, plus votre salaire sera élevé. « Le travail dans l'industrie chimique et pharmaceutique est strictement réglementé, avec des exigences et des normes élevées en matière de sécurité, d'hygiène et de respect des procédures », ajoute Gert Verreth. « Les employés doivent également être prêts à apprendre tout au long de leur carrière, à travailler en équipe et, dans certains cas, à séjourner à l'étranger pendant des mois voire des années. »
De plus, le fait que certaines entreprises doivent souvent fonctionner 24 heures sur 24 joue également un rôle. « Dans le secteur chimique, où les installations de traitement tournent jour et nuit, nous devons impliquer en permanence les employés dans un système de travail en équipe avec des shifts de nuit ou pendant le week-end. »
Qui dit chimie et pharma, dit généralement employeurs de taille (souvent rentables) capables – comme le souligne Essenscia – d'offrir de la sécurité d'emploi, des perspectives de carrière et de la stabilité financière. « La dimension internationale joue aussi un rôle en matière de rémunération », suggère Gert Verreth. « Notre pays est leader dans les domaines pharmaceutique, biotechnologique et chimique. De plus en plus d'entreprises étrangères veulent investir chez nous, précisément à cause du personnel hautement qualifié. Voilà pourquoi il est crucial de continuer à attirer des collaborateurs aux connaissances et compétences essentielles avec des offres intéressantes ».
Nous pouvons comparer une telle situation avec un autre secteur bien connu de tous : « Un restaurant est en concurrence avec des entreprises de restauration de sa région, une entreprise chimique et pharmaceutique doit rivaliser avec la concurrence mondiale ».
À la recherche d’un emploi dans le secteur chimique ou pharmaceutique ? Consultez nos offres d’emploi ICI !
(wv/eh)
En effet, ceux-ci touchent plus de 850 euros de plus par mois que la moyenne belge de 3.783 euros. Essenscia, la fédération belge de l'industrie chimique et des sciences de la vie, précise toutefois qu’il s’agit de salaires moyens. « Notre secteur est très diversifié, avec des entreprises variant considérablement en taille et en nature d'activités », explique Gert Verreth, porte-parole d'Essenscia. « Tout comme il existe des différences de salaire entre certains secteurs, nous en décelons également en comparant différentes entreprises au sein d'un même secteur ». D’autre part, certaines tendances permettent d’expliquer les salaires élevés dans l’industrie chimique et pharmaceutique :
Par rapport à d'autres secteurs, l’industrie chimique et pharmaceutique exige une formation très spécifique. La barre est constamment relevée en matière de diplômes, et ce notamment à cause de la complexité croissante et de la numérisation des processus. « Selon la dernière édition de notre propre baromètre de l'emploi, deux tiers des mille postes vacants étaient destinés à des talents techniques et scientifiques ayant un niveau d'enseignement supérieur », explique Gert Verreth. « Il s'agit de personnes titulaires d’un baccalauréat professionnel en électromécanique, en biotechnologie et en chimie, avec une spécialisation en technologie des processus. Les diplômes de master en ingénierie et les profils scientifiques sont également très appréciés, et ce tant pour les fonctions de production que pour la recherche et le développement. Par conséquent, l’industrie chimique et pharmaceutique est l'un des précurseurs en matière d'enseignement STEM (science, technologie, ingénierie, mathématiques). « Une formations STEM reste le meilleur ticket d’entrée pour un emploi en chimie et en sciences de la vie. »
Plus vous vous spécialisez, plus votre salaire sera élevé. « Le travail dans l'industrie chimique et pharmaceutique est strictement réglementé, avec des exigences et des normes élevées en matière de sécurité, d'hygiène et de respect des procédures », ajoute Gert Verreth. « Les employés doivent également être prêts à apprendre tout au long de leur carrière, à travailler en équipe et, dans certains cas, à séjourner à l'étranger pendant des mois voire des années. »
De plus, le fait que certaines entreprises doivent souvent fonctionner 24 heures sur 24 joue également un rôle. « Dans le secteur chimique, où les installations de traitement tournent jour et nuit, nous devons impliquer en permanence les employés dans un système de travail en équipe avec des shifts de nuit ou pendant le week-end. »
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