N'oubliez pas d’écouter votre instinct lorsque vous postulez

Une enquête réalisée par le bureau de recrutement Robert Half auprès d'un millier d’employés belges montre qu'un salarié sur quatre a déjà accepté une proposition d'emploi alors que quelque chose le tracassait et qu’il n’était pas 100% convaincu de son choix. Ces prémonitions s’avèrent souvent fondées : 83% des personnes ayant un mauvais présentiment ont vu leurs intuitions se confirmer et sont désormais malheureuses au travail. Mais ce n’est pas tout : près de la moitié des salariés (47%) qui ont accepté un emploi malgré leurs doutes ont démissionné par la suite.

Il s’agit d’un avertissement pour les employeurs : à eux de se distinguer en faisant preuve d'authenticité et en proposant une culture d'entreprise inspirante. "Pour éviter de recruter les mauvaises personnes, il est préférable de dévoiler une image honnête du poste et de l’entreprise lors du processus de candidature", explique Iris Houtaar, directrice associée chez Robert Half.

Abandon prématuré

Il y a aussi des candidats qui abandonnent prématurément, et ce en partie à cause de leur instinct. Un répondant sur quatre a déclaré avoir déjà interrompu un processus de candidature de sa propre initiative pendant ou après le premier entretien. Les hommes le font plus souvent que les femmes et les jeunes employés plus souvent que les travailleurs plus âgés. Par ailleurs, il apparaît qu'environ la moitié des salariés (48%) en Belgique ont déjà refusé une offre d'emploi concrète.

Les candidats abandonnent pour diverses raisons : les tâches ne correspondent pas à leurs attentes en termes de contenu, ils ne ressentent aucune affinité avec l'entreprise ou trouvent la proposition de salaire trop basse. "Pour empêcher les candidats d’abandonner au cours de leur processus de candidature, nous vous recommandons toujours de dresser immédiatement un tableau clair du poste, des tâches que le candidat exercera, des conditions de travail, du package salarial, de la culture d'entreprise et de l'objectif de l'organisation", insiste Iris Houtaar de Robert Half. "Après tout, les candidats ont de plus en plus le choix entre plusieurs propositions."

(wv/eh/ll)