Le coronavirus crée des opportunités pour votre cheminement de carrière
Les entreprises envoient massivement leurs employés en chômage économique/temporaire et l'économie accuse le coup d’un point de vue financier.
A partir de 2018, les travailleurs bénéficieront d’une réduction d’impôt de 250 euros via une augmentation des frais professionnels sur leur fiche de salaire.
Le crédit-temps est prolongé de 12 mois pour les travailleurs désirant s’occuper de leurs enfants (avant leurs huit ans), d’un membre de la famille malade ou encore voulant assurer des soins palliatifs à un proche.
Le gouvernement Michel I s’engage à maintenir les thématiques existantes comme le crédit-temps motivé, l’interruption de carrière pour congé parental, pour les soins à un proche malade ou pour les soins palliatifs. Le contrôle sur les motifs et les conditions de carrière est à présent renforcé.
A côté de ces formes de crédit-temps, il y a l’interruption de carrière sans motif valable. Un travailleur a actuellement le droit de prendre un crédit-temps de 12 mois maximum sans en justifier la raison. Par exemple pour voyager, s’occuper de sa maison, faire du volontariat ou tester une nouvelle activité.
Ce crédit-temps sans motif sera encore autorisé mais ne sera plus rémunéré. Jusqu’à présent, les travailleurs témoignant d’une certaine ancienneté et d’un passé professionnel bénéficiaient d’une indemnité. Les périodes de crédit-temps non motivé ne compteront désormais plus pour le calcul des droits à la pension.
Lorsque vous serez en arrêt maladie, votre employeur continuera à vous verser votre salaire pendant deux mois, avant que vous ne tombiez sous la sécurité sociale. Jusqu’à présent, il ne fallait qu’un mois pour les employés et une semaine pour les ouvriers avant que l’INAMI n’intervienne et ne paie le revenu de remplacement.
L’indexation automatique des salaires, à savoir le mécanisme par lequel votre salaire est augmenté en fonction du coût de la vie, est maintenue.
Celle-ci ne sera cependant pas appliquée en 2015. C’est ce que l’on appelle le saut d’index, et cela revient à diminuer les charges de 2,5 milliards d’euros pour les entreprises. A terme, cela devrait à réduire le handicap de notre pays en matière de coûts salariaux.
Tous les travailleurs subiront ce saut d’index de 2% mais le rythme auquel la mesure sera appliquée peut différer d’un secteur à l’autre.
Pour les fonctionnaires et environ 40% du secteur privé, c’est évident : les salaires sont indexés de 2% quand l’index pivot est dépassé. Cela devrait vraisemblablement se produire en mars 2015. Un saut d’index signifie que les personnes concernées verront cette augmentation salariale de 2% passer sous leur nez.
Mais, dans le secteur privé, des tas d’autres systèmes sont d'application pour indexer les salaires annuellement, tous les six mois, voire mensuellement. L’année prochaine, ces indexations représenteront vraisemblablement bien moins de 2%. L’inflation étant très basse en ce moment, il est même question d’une légère déflation.
Cela ne signifie pas que les travailleurs dans ces secteurs seront moins touchés. Cela durera seulement plus longtemps avant que les personnes concernées ne soient privées des hausses salariales de 2%.
Sur avis des partenaires sociaux, un nouveau modèle de carrière est instauré : d’une part, il offre aux entreprises plus de souplesse en matière de temps de travail et d’organisation. D’autre part, il assure aux travailleurs un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Dans ce nouveau modèle, les collaborateurs sont rémunérés en fonction de leurs compétences et de leur productivité au lieu de se voir augmentés simplement de manière linéaire selon l’âge et l’ancienneté.
Après une phase de consultation des partenaires sociaux, le gouvernement fera des propositions pour instaurer un "compte de carrière" qui permettra au travailleur d’accumuler du temps et/ou de l'argent qu’il pourra utiliser pour interrompre momentanément sa carrière, faire le pont entre deux métiers (en complément de l’indemnité de chômage) ou pour compléter sa pension légale. Le crédit-temps, l’interruption de carrière et toutes les autres sortes de règles comparables seront intégrés dans le compte de carrière.
Le nombre d’heures supplémentaires autorisées dans l’horeca passe de 180 à 360 par an.
Un plan emploi est mis sur pied en concertation avec les Régions. Quels en sont les points d’attention ? La baisse des charges, la formation continue, le chômage des jeunes, des carrières plus variées et les groupes vulnérables.
Ce plan est destiné à offrir plus de flexibilité dans l’organisation du travail tant aux entreprises qu’aux travailleurs.
Les plus de 55 ans cumulant 20 ans d’expérience professionnelle peuvent à présent prendre un crédit-temps à mi temps ou à 4/5ème tout en recevant une indemnité supérieure. La limite des 55 ans est relevée à 60 ans à partir du 1er janvier 2015.
Les modalités liées aux fins de carrière exceptionnelles entre 50 et 54 ans disparaissent.
Le gouvernement Michel I a pour objectif d'augmenter progressivement la durée des carrières à 45 ans.
L’âge légal de la pension se voit rehaussé, et ce en deux étapes. Jusqu’en 2014, l’âge de la pension est de 65 ans. En 2025, il se verra une première fois rehaussé à 66 ans. En 2030, il passera à 67 ans. Des mesures de transition et des exceptions seront aménagées.
A partir de 2030, la retraite anticipée ne sera plus autorisée avant l’âge de 63 ans, et ce après une carrière de 41 ans.
Des mesures de transition spécifiques sont prévues pour le règlement de pension des policiers. Un arrêté de la Cour Constitutionnelle stipule que chacun doive continuer à travailler dans la police jusqu’à l’âge de 62 ans.
Dorénavant, les chômeurs devront rester disponibles pour le marché de l’emploi jusqu’à 65 ans, que ce soit de manière active ou passive.
Dès le 1er janvier 2015, la prime d’ancienneté pour les chômeurs plus âgés est supprimée pour les nouveaux entrants.
Les pensionnés pourront désormais gagner un salaire illimité à partir de 65 ans, voire plus tôt pour une carrière de 45 ans.
Les indemnités de chômage ne seront plus limitées dans le temps.
Les chômeurs de longue durée devront effectuer un service d’intérêt public à raison de deux jours et demi par semaine. Les indemnités de chômage les plus basses seront rehaussées.
Les nouveaux demandeurs d’emploi de moins de 21 ans devront satisfaire à des exigences de diplôme minimales pour avoir droit aux indemnités d’insertion. On pourrait par exemple exiger que l’enseignement secondaire soit achevé. L’âge maximal pour l’indemnité d’insertion est abaissé de 30 à 25 ans.
Les contributions patronales vont subir plusieurs phases de réajustement à la baisse pour finalement passer de 33 à 25%.
Les accises sur le tabac, le diesel, les alcools forts et le café sont augmentées. Le prix du diesel augmentera de 7%, mais restera meilleur marché que l’essence. La taxe boursière sera aussi sensiblement plus élevée pour les investisseurs. Les épargnes pension seront taxées à 1% pendant cinq ans. Auparavant, l’imposition s’appliquait en une fois, à raison de 10% à l’âge de 60 ans.
Nouveauté : la taxe "droit de regard", un impôt sur le patrimoine se cachant derrière des structures compliquées comme des trusts. Le coût des transactions boursières sera aussi supérieur, au vu de la hausse de l’impôt sur les opérations de bourse (vente et achats d’actions ou d’autres titres).
La TVA est rehaussée sur certains services et produits. Par exemple, sur la chirurgie plastique et sur le commerce en ligne. Il deviendra aussi plus difficile de rénover sa maison en ne payant que 6% de TVA. Au total, le gouvernement cherche à réaliser 2,9 milliards d'euros de revenus, sachant qu’une baisse des charges revient à 3,2 milliards d’euros.
Le nouveau gouvernement Michel I.
(EH) (SC)
A partir de 2018, les travailleurs bénéficieront d’une réduction d’impôt de 250 euros via une augmentation des frais professionnels sur leur fiche de salaire.
Le crédit-temps est prolongé de 12 mois pour les travailleurs désirant s’occuper de leurs enfants (avant leurs huit ans), d’un membre de la famille malade ou encore voulant assurer des soins palliatifs à un proche.
Le gouvernement Michel I s’engage à maintenir les thématiques existantes comme le crédit-temps motivé, l’interruption de carrière pour congé parental, pour les soins à un proche malade ou pour les soins palliatifs. Le contrôle sur les motifs et les conditions de carrière est à présent renforcé.
A côté de ces formes de crédit-temps, il y a l’interruption de carrière sans motif valable. Un travailleur a actuellement le droit de prendre un crédit-temps de 12 mois maximum sans en justifier la raison. Par exemple pour voyager, s’occuper de sa maison, faire du volontariat ou tester une nouvelle activité.
Ce crédit-temps sans motif sera encore autorisé mais ne sera plus rémunéré. Jusqu’à présent, les travailleurs témoignant d’une certaine ancienneté et d’un passé professionnel bénéficiaient d’une indemnité. Les périodes de crédit-temps non motivé ne compteront désormais plus pour le calcul des droits à la pension.
Lorsque vous serez en arrêt maladie, votre employeur continuera à vous verser votre salaire pendant deux mois, avant que vous ne tombiez sous la sécurité sociale. Jusqu’à présent, il ne fallait qu’un mois pour les employés et une semaine pour les ouvriers avant que l’INAMI n’intervienne et ne paie le revenu de remplacement.
L’indexation automatique des salaires, à savoir le mécanisme par lequel votre salaire est augmenté en fonction du coût de la vie, est maintenue.
Celle-ci ne sera cependant pas appliquée en 2015. C’est ce que l’on appelle le saut d’index, et cela revient à diminuer les charges de 2,5 milliards d’euros pour les entreprises. A terme, cela devrait à réduire le handicap de notre pays en matière de coûts salariaux.
Tous les travailleurs subiront ce saut d’index de 2% mais le rythme auquel la mesure sera appliquée peut différer d’un secteur à l’autre.
Pour les fonctionnaires et environ 40% du secteur privé, c’est évident : les salaires sont indexés de 2% quand l’index pivot est dépassé. Cela devrait vraisemblablement se produire en mars 2015. Un saut d’index signifie que les personnes concernées verront cette augmentation salariale de 2% passer sous leur nez.
Mais, dans le secteur privé, des tas d’autres systèmes sont d'application pour indexer les salaires annuellement, tous les six mois, voire mensuellement. L’année prochaine, ces indexations représenteront vraisemblablement bien moins de 2%. L’inflation étant très basse en ce moment, il est même question d’une légère déflation.
Cela ne signifie pas que les travailleurs dans ces secteurs seront moins touchés. Cela durera seulement plus longtemps avant que les personnes concernées ne soient privées des hausses salariales de 2%.
Sur avis des partenaires sociaux, un nouveau modèle de carrière est instauré : d’une part, il offre aux entreprises plus de souplesse en matière de temps de travail et d’organisation. D’autre part, il assure aux travailleurs un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Dans ce nouveau modèle, les collaborateurs sont rémunérés en fonction de leurs compétences et de leur productivité au lieu de se voir augmentés simplement de manière linéaire selon l’âge et l’ancienneté.
Après une phase de consultation des partenaires sociaux, le gouvernement fera des propositions pour instaurer un "compte de carrière" qui permettra au travailleur d’accumuler du temps et/ou de l'argent qu’il pourra utiliser pour interrompre momentanément sa carrière, faire le pont entre deux métiers (en complément de l’indemnité de chômage) ou pour compléter sa pension légale. Le crédit-temps, l’interruption de carrière et toutes les autres sortes de règles comparables seront intégrés dans le compte de carrière.
Le nombre d’heures supplémentaires autorisées dans l’horeca passe de 180 à 360 par an.
Un plan emploi est mis sur pied en concertation avec les Régions. Quels en sont les points d’attention ? La baisse des charges, la formation continue, le chômage des jeunes, des carrières plus variées et les groupes vulnérables.
Ce plan est destiné à offrir plus de flexibilité dans l’organisation du travail tant aux entreprises qu’aux travailleurs.
Les plus de 55 ans cumulant 20 ans d’expérience professionnelle peuvent à présent prendre un crédit-temps à mi temps ou à 4/5ème tout en recevant une indemnité supérieure. La limite des 55 ans est relevée à 60 ans à partir du 1er janvier 2015.
Les modalités liées aux fins de carrière exceptionnelles entre 50 et 54 ans disparaissent.
Le gouvernement Michel I a pour objectif d'augmenter progressivement la durée des carrières à 45 ans.
L’âge légal de la pension se voit rehaussé, et ce en deux étapes. Jusqu’en 2014, l’âge de la pension est de 65 ans. En 2025, il se verra une première fois rehaussé à 66 ans. En 2030, il passera à 67 ans. Des mesures de transition et des exceptions seront aménagées.
A partir de 2030, la retraite anticipée ne sera plus autorisée avant l’âge de 63 ans, et ce après une carrière de 41 ans.
Des mesures de transition spécifiques sont prévues pour le règlement de pension des policiers. Un arrêté de la Cour Constitutionnelle stipule que chacun doive continuer à travailler dans la police jusqu’à l’âge de 62 ans.
Dorénavant, les chômeurs devront rester disponibles pour le marché de l’emploi jusqu’à 65 ans, que ce soit de manière active ou passive.
Dès le 1er janvier 2015, la prime d’ancienneté pour les chômeurs plus âgés est supprimée pour les nouveaux entrants.
Les pensionnés pourront désormais gagner un salaire illimité à partir de 65 ans, voire plus tôt pour une carrière de 45 ans.
Les indemnités de chômage ne seront plus limitées dans le temps.
Les chômeurs de longue durée devront effectuer un service d’intérêt public à raison de deux jours et demi par semaine. Les indemnités de chômage les plus basses seront rehaussées.
Les nouveaux demandeurs d’emploi de moins de 21 ans devront satisfaire à des exigences de diplôme minimales pour avoir droit aux indemnités d’insertion. On pourrait par exemple exiger que l’enseignement secondaire soit achevé. L’âge maximal pour l’indemnité d’insertion est abaissé de 30 à 25 ans.
Les contributions patronales vont subir plusieurs phases de réajustement à la baisse pour finalement passer de 33 à 25%.
Les accises sur le tabac, le diesel, les alcools forts et le café sont augmentées. Le prix du diesel augmentera de 7%, mais restera meilleur marché que l’essence. La taxe boursière sera aussi sensiblement plus élevée pour les investisseurs. Les épargnes pension seront taxées à 1% pendant cinq ans. Auparavant, l’imposition s’appliquait en une fois, à raison de 10% à l’âge de 60 ans.
Nouveauté : la taxe "droit de regard", un impôt sur le patrimoine se cachant derrière des structures compliquées comme des trusts. Le coût des transactions boursières sera aussi supérieur, au vu de la hausse de l’impôt sur les opérations de bourse (vente et achats d’actions ou d’autres titres).
La TVA est rehaussée sur certains services et produits. Par exemple, sur la chirurgie plastique et sur le commerce en ligne. Il deviendra aussi plus difficile de rénover sa maison en ne payant que 6% de TVA. Au total, le gouvernement cherche à réaliser 2,9 milliards d'euros de revenus, sachant qu’une baisse des charges revient à 3,2 milliards d’euros.
Le nouveau gouvernement Michel I.
(EH) (SC)
Les entreprises envoient massivement leurs employés en chômage économique/temporaire et l'économie accuse le coup d’un point de vue financier.
Les parents d’accueil actifs ont le droit de s’absenter de leur travail dans le cadre du congé d’accueil pour faire face à des situations liées au placement de l’enfant. Le congé d’accueil s’applique aux parents d’accueil désignés comme tels par le tribunal, par un service de placement reconnu par les organismes compétents, par le service d’aide à la jeunesse ou par le Comité pour l’aide spéciale à la jeunesse. La réglementation en la matière n’existe que depuis le 23 novembre 2008.
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