Travailler en pleine crise du coronavirus : témoignage de Katrien, responsable RH et finances
En cette période de crise du coronavirus, les gens sont appelés à rester le plus possible chez eux. C’est exactement ce que fait Katrien (44 ans).
Après avoir suivi une formation en neuromotricité, j’ai ouvert un cabinet pour m’occuper d’enfants souffrant de troubles moteurs importants. Mais en raison de mon mal de dos, ce travail physique était trop lourd pour moi. Je me suis donc consacré aux enfants atteints de retards psychomoteurs : agitation, problèmes d'attention et de concentration… Je viens en support de ce que font les logopèdes, par un travail sur le corps et le mouvement pour aider à la mise en place des pré requis nécessaires à l’apprentissage scolaire (écriture, lecture, calcul).
Je gagne 1500 euros net par mois. Ce n’est pas énorme mais c’est un choix. D’abord, marié 30 ans à un médecin, je n’ai jamais dû me préoccuper de ma rentabilité. Et puis, là où la convention INAMI permet un traitement par demi-heure, moi je prends en charge deux enfants sur une heure et demi.
Pour moi, l'important est que l'enfant se sente bien et éprouve du plaisir à agir avec moi, cela l’aide ensuite à mieux fonctionner dehors. Même si les activités ont de l'importance par rapport à ses difficultés, ce qui prime c’est la façon dont il exécute les consignes et qui l’amène à réfléchir sur son fonctionnement. C'est lui, le premier acteur de sa rééducation.
C’est un travail de longue haleine. L’accompagnement dure pour certains enfants jusqu’à six mois. Il faut pouvoir se renouveler. Vu que mes patients sont à l’école le jour, mes horaires ne sont pas très faciles, il faut arriver à remplir sa journée. Certains s'occupent d'autres types de patients (enfants ou adultes), moi non. Je travaille pour ma part à l’Université de Mons dans le service des autistes. Et puis, fonctionner seul tout le temps est parfois un peu lourd. Pour le moral, mais aussi pour l’administration. Les rapports à établir sont encore plus nombreux dans ma spécialité et je les fais en général après 19h30.
Non, voir évoluer un enfant positivement est ma plus belle récompense. Le monde de la pédiatrie est tellement vaste qu'il est toujours possible de s'intéresser à de nouvelles problématiques, pour autant que physiquement et en raison de l’âge, je puisse assumer ce type de travail…
Non, à part pour ma pension, je ne peux rien mettre de côté pour l’instant.
Vins, BD, CD, …
Les PV pour excès de vitesse, et ce que je paie peut-être en double ou par erreur, car je ne suis pas très organisé.
J’ai réalisé mon rêve professionnel ; j’ai mon cabinet et il est bien équipé et très accueillant pour les enfants. Dans ma vie privée, c’est autre chose…
(sc)
19 avril 2011Après avoir suivi une formation en neuromotricité, j’ai ouvert un cabinet pour m’occuper d’enfants souffrant de troubles moteurs importants. Mais en raison de mon mal de dos, ce travail physique était trop lourd pour moi. Je me suis donc consacré aux enfants atteints de retards psychomoteurs : agitation, problèmes d'attention et de concentration… Je viens en support de ce que font les logopèdes, par un travail sur le corps et le mouvement pour aider à la mise en place des pré requis nécessaires à l’apprentissage scolaire (écriture, lecture, calcul).
Je gagne 1500 euros net par mois. Ce n’est pas énorme mais c’est un choix. D’abord, marié 30 ans à un médecin, je n’ai jamais dû me préoccuper de ma rentabilité. Et puis, là où la convention INAMI permet un traitement par demi-heure, moi je prends en charge deux enfants sur une heure et demi.
Pour moi, l'important est que l'enfant se sente bien et éprouve du plaisir à agir avec moi, cela l’aide ensuite à mieux fonctionner dehors. Même si les activités ont de l'importance par rapport à ses difficultés, ce qui prime c’est la façon dont il exécute les consignes et qui l’amène à réfléchir sur son fonctionnement. C'est lui, le premier acteur de sa rééducation.
C’est un travail de longue haleine. L’accompagnement dure pour certains enfants jusqu’à six mois. Il faut pouvoir se renouveler. Vu que mes patients sont à l’école le jour, mes horaires ne sont pas très faciles, il faut arriver à remplir sa journée. Certains s'occupent d'autres types de patients (enfants ou adultes), moi non. Je travaille pour ma part à l’Université de Mons dans le service des autistes. Et puis, fonctionner seul tout le temps est parfois un peu lourd. Pour le moral, mais aussi pour l’administration. Les rapports à établir sont encore plus nombreux dans ma spécialité et je les fais en général après 19h30.
Non, voir évoluer un enfant positivement est ma plus belle récompense. Le monde de la pédiatrie est tellement vaste qu'il est toujours possible de s'intéresser à de nouvelles problématiques, pour autant que physiquement et en raison de l’âge, je puisse assumer ce type de travail…
Non, à part pour ma pension, je ne peux rien mettre de côté pour l’instant.
Vins, BD, CD, …
Les PV pour excès de vitesse, et ce que je paie peut-être en double ou par erreur, car je ne suis pas très organisé.
J’ai réalisé mon rêve professionnel ; j’ai mon cabinet et il est bien équipé et très accueillant pour les enfants. Dans ma vie privée, c’est autre chose…
(sc)
19 avril 2011Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
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