Travailler en pleine crise du coronavirus : témoignage de Katrien, responsable RH et finances
En cette période de crise du coronavirus, les gens sont appelés à rester le plus possible chez eux. C’est exactement ce que fait Katrien (44 ans).
Les grands consultants au sein de notre pays (PwC, Deloitte, Ernst&Young et KPMG) recruteront 1800 collaborateurs en Belgique au cours de l'année 2016, soit 600 de plus qu'une année 'normale'. Tels sont les résultats d'une enquête menée par le journal 'De Tijd'. Il s'agit souvent de profils juniors mais parfois aussi de seniors. Outre les Big Four, il existe également des petites sociétés de conseil locales. Là aussi, le marché se redresse. Chez le consultant 'Ideas At Work', 35 personnes travaillent à temps plein et 10 nouveaux postes devraient bientôt être disponibles.
La consultance est-elle faite pour vous ? Tout comme le secteur bancaire, l'industrie du conseil n'a pas souvent une bonne réputation en termes de collaboration. Il est souvent question du principe "up or out" : soit vous recevez une promotion, soit vous quittez l'entreprise. "Les collègues se mettent une pression énorme pour être promus le plus rapidement possible car ils pensent qu'il est socialement inacceptable de rester au même poste pendant 6 ou 7 ans", déclare Stefanie Grijp, manager de l'équipe de consultance technologique chez PwC, dans le Mark Magazine. "La fonction de junior est trop souvent considérée comme un 'passage'. Heureusement, les jeunes travailleurs deviennent un peu plus calmes et réalistes à ce sujet", précise Stefanie Grijp.
Dans d'autres entreprises, y compris les plus petites, les consultants revêtent souvent le cliché d'une promotion rapide ou d'un changement d'employeur. "En ce qui me concerne, je travaille depuis près de dix ans pour le même employeur. J'y ai d'abord effectué un stage dans le cadre de mes études universitaires", raconte Bart De Wulf, consultant en management au sein de l'entreprise Ideas At Work. "Au cours de ces années, ma fonction a énormément évolué. J'ai d'abord commencé en tant que junior, j'étais l'un des seuls dans ce cas. Ensuite, j'ai petit à petit construit ma propre expertise. De nos jours, les clients attendent une valeur ajoutée de plus en plus grande de notre part", explique Bart De Wulf. En tant que consultant, il se concentre sur tout ce qui concerne les processus ainsi que les améliorations qui y sont liées. "De plus, vous êtes souvent rattaché à un secteur particulier. Je travaille le plus souvent pour des entreprises télécommunicationnelles. J'ai beaucoup travaillé avec Telenet et je suis actuellement en mission pour VOO depuis bientôt 3 ans."
Les objectifs du consultant sont assez larges. "En ce qui me concerne, j'ai travaillé pendant de nombreuses années pour une société internationale spécialisée en éclairage extérieur. J'y occupais diverses fonctions", raconte Marie-Gabrielle Kokken, consultante (senior) depuis un an et demi chez Ideas At Work. Celle-ci travaille actuellement pour un fonds basé sur un projet informatique. "J'officie en tant que chef de projet, ce que j'avais déjà fait lors de mon emploi précédent. Je mets mon expérience à disposition des autres. Travailler comme consultant externe a des avantages, vous avez parfois plus à dire qu'un employé en interne."
Les consultants remarquent-ils qu'ils sont de plus en plus prisés ? "Notre bureau est relativement vide, ce qui est un bon signe. Moins il y a de personnes dans nos bureaux, mieux c'est", précise Bart De Wulf qui, mis à part cela, ne remarque pas beaucoup cette croissance de la demande. "Je reçois de temps en temps une offre d'emploi mais c'est relativement limité. Cela se produit tout de même un peu plus qu'auparavant." A long terme, il se voit tout de même travailler pour une entreprise. "Je suis conscient qu'il s'agit d'une question sensible. Il y a toujours un seuil entre le fait de travailler pour un client et évoluer au sein de l'entreprise du client. Les cabinets de consultance investissent massivement dans leurs collaborateurs et préfèrent bien évidemment qu'ils n'aillent pas travailler pour leurs clients par la suite."
Le marché de la consultance peut paraître homogène pour les personne qui n'y travaillent pas, mais ce n'est pas le cas. Grosso modo, il y a trois intervenants principaux. "D'une part il y a les grandes entreprises internationales telles PwC, Deloitte, KPMG et Ernst & Young. D'autre part, il y a les locaux comme nous", raconte Olivier De Boeck, fondateur de Ideas At Work il y a une quinzaine d'années.
Un troisième acteur principal sur le marché, en plus des parties internationales et locales, est le consultant freelance. "Nous remarquons que ces profils sont en augmentation constante", reconnaît De Boeck. Ces indépendants répondent à une forme particulière de conseil : le conseil en ressources. "Cela peut aller d'un 'business analyst' à un 'project manager' qui répond à une fonction bien précise." Le grand avantage de ces travailleurs freelance est qu'ils coûtent moins cher. Si vous payez un consultant indépendant 500 euros par jour, un cabinet de conseil vous en demandera 1000.
Les sociétés de conseil telles Ideas At Work se concentrent surtout sur deux domaines de la consultance. D'une part le 'conseil fondé sur la connaissance' où le consultant met l'accent sur le transfert des connaissances. D'autre part, 'l'outil orienté conseil' où le consultant a pour mission d'implémenter un logiciel spécifique tel un ERP.
(eh/jy)
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