Quel est la pension d’une aide-ménagère et cuisinière ?
Nous avons demandé à une ancienne aide-ménagère et cuisinière de 74 ans en quoi consistait son quotidien et quel était le montant de sa pension ?
Chaque année, Randstad explore différentes facettes de la flexibilité du travail. Dans l'édition de cette année, Flexibility@work2015, David Banchflower, Professeur à l'université de Sterling, passe en revue les développements les plus récents en termes de travail à titre indépendant.
Banchflower arrive avec différentes conclusions. Les travailleurs autonomes sont plus heureux que les employés, et ce même si leurs revenus sont inférieurs. Ensuite, il y a plus d'hommes indépendants que de femmes et de fortes chances que leur nombre augmente avec l'âge. Enfin, et il s'agit du résultat le plus frappant : si le taux de chômage augmente, la quantité d'indépendants fait de même.
Il y aurait donc une corrélation positive entre le nombre de travailleurs indépendants et le taux de chômage. "Attention, plus de travailleurs indépendants n'est pas nécessairement mieux", avertit Banchflower.
L'enquêteur se réfère à la grande période de récession qui a débuté en 2007. Dans les pays développés, le nombre croissant d'indépendants n'a pas contribué à la reprise économique. "Que du contraire, je trouve que plus le nombre d'indépendants augmente, plus il est difficile pour un pays de se remettre de la crise."
Pour les pays en développement, Banchflower a trouvé des effets inverses. Le taux de travailleurs indépendants a un véritable effet positif sur la croissance économique. Leur nombre est également plus élevé dans ces pays.
"L'étude fait transparaître qu'il existe une corrélation négative entre le nombre d'indépendants et le PIB par habitant."
Pour mieux comprendre la relation entre ce statut et la hausse du taux de chômage, Banchflower fait une distinction entre les facteurs "pull" et "push". La première catégorie comprend les personnes travaillant de manière autonome parce que c'est leur propre choix. La seconde est composée des individus agissant de la sorte car ils n'y voient pas d'autre alternative.
"Une grande partie des employés qui sont devenus indépendants pendant la période de récession l'ont vraisemblablement fait pour des raisons 'push' car ils préféraient tenter leur chance que de rester au chômage", déclare Banchflower. "Les facteurs 'pull' interviennent seulement en période de boom économique, lorsqu'il y a de nombreuses possibilités pour lancer son propre business. Voilà en quoi consistent les vrais indépendants alors que certains considèrent cette option comme un dernier recours en période de récession. Banchflower affirme cette hypothèse en disant que la plupart des indépendants s'étant remis de la récession étaient des travailleurs autonomes."
Selon l'enquêteur, il y a une économie à deux vitesses. Tout d'abord celle des personnes les plus qualifiées qui travaillent dans le secteur de la connaissance ou des nouvelles technologies. Elles y trouvent des avantages considérables et ne doivent pas réaliser de gros investissements. Pour travailler, elles n'ont besoin que d'un ordinateur portable, d'un téléphone et d'une voiture. Même si le travail est plus ou moins le même que celui d'un employé, les risques sont tout de même plus grands. "En dehors de ces légers inconvénients, beaucoup de personnes qualifiées ont tendance à garder un tel statut en raisons de ses avantages principaux tels l'indépendance", déclare Banchflower.
Il ne tient pas le même discours au sujer des personnes n'ayant pas terminé leur scolarité. "Ils ne veulent pas devenir entrepreneurs. Ce sont des indépendants mais qui ont une mentalité d'employé et qui ne bénéficient pas de protection sociale ni d'avantages fiscaux."
Des collègues de Banchflower sont arrivés à des conditions similaires. Selon le chercheur américain Beckhaussen, il y avait plus de travailleurs indépendants lors de la période de récession aux Etats-Unis. "Ensuite, lors de la reconstruction économique, ils ont opté pour des fonctions d'employés à temps plein."
La Belgique compte encore de nombreux travailleurs indépendants. Pour être encore plus précis, leur nombre est resté relativement stable au cours de ces dix dernières années. En 2004, la proportion de travailleurs indépendants était de 12,7% de la population active. En 2014, ce taux était de 13,2%.
(eh/jy)
20 octobre 2015Chaque année, Randstad explore différentes facettes de la flexibilité du travail. Dans l'édition de cette année, Flexibility@work2015, David Banchflower, Professeur à l'université de Sterling, passe en revue les développements les plus récents en termes de travail à titre indépendant.
Banchflower arrive avec différentes conclusions. Les travailleurs autonomes sont plus heureux que les employés, et ce même si leurs revenus sont inférieurs. Ensuite, il y a plus d'hommes indépendants que de femmes et de fortes chances que leur nombre augmente avec l'âge. Enfin, et il s'agit du résultat le plus frappant : si le taux de chômage augmente, la quantité d'indépendants fait de même.
Il y aurait donc une corrélation positive entre le nombre de travailleurs indépendants et le taux de chômage. "Attention, plus de travailleurs indépendants n'est pas nécessairement mieux", avertit Banchflower.
L'enquêteur se réfère à la grande période de récession qui a débuté en 2007. Dans les pays développés, le nombre croissant d'indépendants n'a pas contribué à la reprise économique. "Que du contraire, je trouve que plus le nombre d'indépendants augmente, plus il est difficile pour un pays de se remettre de la crise."
Pour les pays en développement, Banchflower a trouvé des effets inverses. Le taux de travailleurs indépendants a un véritable effet positif sur la croissance économique. Leur nombre est également plus élevé dans ces pays.
"L'étude fait transparaître qu'il existe une corrélation négative entre le nombre d'indépendants et le PIB par habitant."
Pour mieux comprendre la relation entre ce statut et la hausse du taux de chômage, Banchflower fait une distinction entre les facteurs "pull" et "push". La première catégorie comprend les personnes travaillant de manière autonome parce que c'est leur propre choix. La seconde est composée des individus agissant de la sorte car ils n'y voient pas d'autre alternative.
"Une grande partie des employés qui sont devenus indépendants pendant la période de récession l'ont vraisemblablement fait pour des raisons 'push' car ils préféraient tenter leur chance que de rester au chômage", déclare Banchflower. "Les facteurs 'pull' interviennent seulement en période de boom économique, lorsqu'il y a de nombreuses possibilités pour lancer son propre business. Voilà en quoi consistent les vrais indépendants alors que certains considèrent cette option comme un dernier recours en période de récession. Banchflower affirme cette hypothèse en disant que la plupart des indépendants s'étant remis de la récession étaient des travailleurs autonomes."
Selon l'enquêteur, il y a une économie à deux vitesses. Tout d'abord celle des personnes les plus qualifiées qui travaillent dans le secteur de la connaissance ou des nouvelles technologies. Elles y trouvent des avantages considérables et ne doivent pas réaliser de gros investissements. Pour travailler, elles n'ont besoin que d'un ordinateur portable, d'un téléphone et d'une voiture. Même si le travail est plus ou moins le même que celui d'un employé, les risques sont tout de même plus grands. "En dehors de ces légers inconvénients, beaucoup de personnes qualifiées ont tendance à garder un tel statut en raisons de ses avantages principaux tels l'indépendance", déclare Banchflower.
Il ne tient pas le même discours au sujer des personnes n'ayant pas terminé leur scolarité. "Ils ne veulent pas devenir entrepreneurs. Ce sont des indépendants mais qui ont une mentalité d'employé et qui ne bénéficient pas de protection sociale ni d'avantages fiscaux."
Des collègues de Banchflower sont arrivés à des conditions similaires. Selon le chercheur américain Beckhaussen, il y avait plus de travailleurs indépendants lors de la période de récession aux Etats-Unis. "Ensuite, lors de la reconstruction économique, ils ont opté pour des fonctions d'employés à temps plein."
La Belgique compte encore de nombreux travailleurs indépendants. Pour être encore plus précis, leur nombre est resté relativement stable au cours de ces dix dernières années. En 2004, la proportion de travailleurs indépendants était de 12,7% de la population active. En 2014, ce taux était de 13,2%.
(eh/jy)
20 octobre 2015Nous avons demandé à une ancienne aide-ménagère et cuisinière de 74 ans en quoi consistait son quotidien et quel était le montant de sa pension ?
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