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La Belgique obtient de mauvais résultats en matière de formations pour adultes

ensadulte-fr
La Belgique se classe particulièrement mal en Europe en matière de formations pour adultes. Nous pourrions en payer le prix. "Le nombre croissant de restructurations où des licenciements massifs vont de pair avec de nouveaux recrutements illustrent parfaitement la situation", déclare Frank Vander Sijpe, directeur de recherche chez Securex. Mais nous ne semblons par apprendre de nos erreurs.

"De nos jours, le capital le plus important d'une organisation n'est plus l’humain en soi mais bien la valeur de ses compétences. Le développement et le perfectionnement des connaissances, des compétences et des aptitudes est la meilleure façon de conserver votre emploi."

Selon une récente étude de l'OCDE, les résultats de la Flandre sont pour le moins effrayants. "Pas moins de 82% des adultes flamands ne veulent pas se former davantage. Les personnes diplômées de l’enseignement secondaire inférieur croient le moins qu’une formation supplémentaire peut leur être utile. La situation est donc alarmante !"

Plein d'espoir

Et pourtant, Frank Vander Sijpe est optimiste. "Selon des recherches récentes de Securex, en collaboration avec Bedrijfsopleidingen.be, il apparaît qu’un employé sur trois est conscient de l'utilité de suivre une formation pour conserver sa fonction actuelle (33%) et/ou pour être éligible à un autre poste chez son employeur (15%)."

Selon lui, l'apprentissage, même après la sortie de l'école, est un levier indéniable pour faire travailler plus de personnes et les faire performer plus longtemps. "La motivation et la volonté d'apprendre doivent venir du salarié lui-même et ne pas être imposées par le gouvernement ou l'employeur. Le rôle de ce dernier est de stimuler la sensibilisation et de créer un environnement qui offre des opportunités et un soutien à toutes les formes d'effort d'apprentissage et d'initiative."

La Belgique : un leader en Europe

En plus de notre résistance à l'apprentissage, nous nous démarquons de différentes façons en Europe :

1. Nous arrêtons notre carrière relativement tôt

En matière de travail, le Belge quitte le marché de l’emploi beaucoup plus tôt que les autres travailleurs européens.

Les Belges cessent de travailler au plus tard à 61 ou 62 ans alors que l'âge légal de la retraite est désormais passé à 67 ans. Nous nous arrêtons après seulement 32 années de travail alors qu'une carrière complète dure 45 ans. D’autre part, nous sommes confrontés à un nombre record de postes vacants et les spécialistes estiment que cette pénurie sur le marché du travail durera encore pendant un certain temps.

2. Nous préférons travailler à durée indéterminée...

Les Belges tiennent fort à leur contrat de travail à durée indéterminée : pas moins de 90% des salariés belges travaillent sous ce type de contrat. Nous sommes également leader en Europe à ce niveau.

3. ...et de préférence pour le même patron

Enfin, les jeunes et les moins jeunes souhaitent travailler pour le même employeur le plus longtemps possible, et si possible au même poste. Le taux de rotation volontaire du personnel sous contrat à durée indéterminée reste extrêmement faible : chaque année, à peine 6% changent volontairement d'employeur après l'obtention d'un CDI.

(wv/eh/ll) – Source : MARK Magazine

2 février 2021
goForHappy

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