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Bienvenue dans l’ère de l’humain où le capitalisme fait place au talentisme

Nous sommes à l’aube d’un des plus grands changements de notre histoire, celui qui tend à détrôner le capital au rang des priorités numéro 1 de l’entreprise, au profit d’un autre bien, enfin reconnu comme matière précieuse : le talent humain
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Avant, les ères étaient définies par les matières premières (l’âge de bronze, de fer…), les ères suivantes l’ont été par les progrès technologiques (l’ère industrielle, l’ère de l’information…).

Aujourd’hui, c’est le talent humain qui est le facteur numéro 1 de la croissance

Qu’est en effet une entreprise sans ses effectifs qui l’actionnent, la portent vers le succès ? Les douloureuses périodes que nous venons de vivre auront au moins servi à cette conscientisation…

Les modèles économiques, les valeurs et les systèmes sociaux ont été mis à rude épreuve et ne sortent pas indemnes. Le capital et l’organisation ne sont plus le moteur de la croissance et du développement. L’économie n’est plus mue par le capital mais par un bien nouveau et rare : le talent. Cela devient le vrai défi des entreprises dont un tiers, en dépit de la crise, en 2010, ne trouvaient pas le personnel dont elles avaient besoin.

"Les entreprises qui valorisent la créativité, la curiosité intellectuelle et l’innovation seront les gagnantes du monde nouveau où il convient de faire plus avec moins", nous apprend Jeff Joerres, Président et CEO de Manpower Group.       

Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ?

Les 15 bonnes raisons de se réjouir

  1. L’ère industrielle et l’ère de l’information ont fait place à l’ère de l’humain
  2. C’est désormais le ‘talentisme’ qui est la valeur suprême, et non plus le capitalisme
  3. L’accès au talent est le facteur de différenciation, la guerre de talents est donc bien repartie : les employeurs se disputent les talents, ce ne sont plus les travailleurs qui se disputent les employeurs
  4. Les travailleurs peuvent donc poser leurs conditions aux entreprises
  5. Il n’y a plus surplus de talents, mais pénurie de talents
  6. Le chômage n’est plus dû à une offre excédentaire de main d’œuvre mais à des besoins spécifiques de main d’œuvre. A vos études, donc !
  7. La technologie ne vous asservit plus, elle vous libère
  8. Les frontières sont ouvertes : les travailleurs viennent de n’importe où dans le monde
  9. Le rythme des migrations peut s’accroître
  10. On n’a plus un emploi à vie, mais accès à une carrière multiple
  11. Les entreprises ne sont plus opaques mais transparentes, elles adoptent une démarche ouverte
  12. Les rapports de force se rééquilibrent : le travailleur n’a plus l’impression de travailler pour mais avec une entreprise
  13. L’entreprise n’est plus d’abord primée pour sa taille mais pour sa réactivité
  14. Les compétences ne sont plus le premier critère d’embauche, mais bien la passion
  15. Un management de commande et de contrôle devra faire place à des règles plus flexibles
 

Plein succès dans cette nouvelle ère…

Sources : Manpower

(sc)

  20 juillet 2011
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