Meilleur équilibre entre travail et vie privée ? Tout le monde y gagne

"De nos jours, il n'est plus possible de séparer la vie professionnelle de la vie privée." (Emely Theerlynck, HR Research Expert chez Securex)

Savoir faire la part des choses incite les collaborateurs à mieux prester car ils profitent davantage de leur temps libre. Néanmoins, selon l'étude Securex, à peine la moitié des travailleurs se sentent soutenus par leur employeur dans leur quête d’un meilleur équilibre.

Le travail et la vie privée sont malheureusement de plus en plus considérés comme indissociables. Les organisations prenant des mesures à ce sujet en recueillent elles-mêmes les fruits. Encourager et inciter les travailleurs à construire des bases équilibrées engendre une plus grande motivation et une meilleure implication. Selon Emely Theerlynck, HR Research Expert, cela vaut la peine d’y investir.

Trouver l'équilibre parfait est pour beaucoup un exercice difficile. Environ une personne sur trois dit avoir besoin de soutien.

Les jeunes demandent plus d’attention

La demande d’aide est plus forte auprès des jeunes. 36% des travailleurs âgés de moins de 30 ans ont besoin de conseils. Même chez ceux qui ont un contrat à durée déterminée, la demande est élevée (39%). Les employés travaillant sous CDI trouveraient plus facilement leur équilibre. Seuls 29% d’entre eux déclarent avoir besoin d’aide.

A peine la moitié des travailleurs (52%) se sentent effectivement aidés par leur organisation dans la recherche d’un meilleur équilibre vie privée-vie professionnelle. Les moins soutenus seraient les membres du personnel des petites organisations (47%). Ceux des moyennes (60%) et des grandes organisations (57%) pourraient compter sur plus de soutien.

Selon les résultats de Securex, aider les travailleurs à trouver leur équilibre est avantageux pour l’employeur. "Ces collaborateurs s’investissent davantage, se sentent plus motivés et atteignent généralement plus rapidement leurs objectifs. Ils ressentent une plus grande liberté dans leur travail et se sentent plus à l’aise au bureau", conclut Emely Theerlynck.

(eh/sc)