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Maximisez vos revenus : 7 conseils de chasseurs de tête

Les augmentations salariales les plus élevées ont lieu lors d'un changement d'employeur ou de fonction. Comment parvenir à savoir quelle est la marge de négociation sans pour autant mettre votre carrière en péril ? Voici 5 conseils pratiques de chasseurs de tête.

1. Osez demander

"Comment connaître la taille de la marge relative à la négociation ? En demandant", explique Ruud Lemmens, Senior Consultant chez NewPeople. "Un consultant en recrutement le fait toujours préalablement. Il doit en être de même pour les candidats. Ce n'est pas une question 'bizarre' au sujet de laquelle vous devez vous sentir mal à l'aise."


Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre réseau pour examiner la place laissée à la négociation. "Les employés évoluant au sein de l'entreprise peuvent sûrement vous en dire plus au sujet de la politique salariale en vigueur", déclare Kees-Jan Vaartjes qui travaille chez Target Search. "De plus, essayez d'examiner depuis combien de temps une offre d'emploi a été publiée et combien la situation actuelle coûte-t-elle à l'entreprise. Lorsque vous travaillez pour une grande société, avec une politique salariale stricte et plusieurs personnes occupant la même position, les possibilités de négociation seront minimes. Dans le cas d'une plus petite structure ou d'une nouvelle fonction difficilement comparable, l'expérience sera un critère supplémentaire pour négocier le package salarial."

2. Faites des recherches au sujet du salaire de vos futurs collègues

"Un employeur dispose généralement d'une marge de négociation allant de 5 à 10%", déclare Gijs ter Kuile, chef de département chez Michael Page. Selon le recruteur Jacco Valkenburg du bureau Recruit2, "On vous comparera toujours aux employés travaillant actuellement dans l'entreprise. Voilà pourquoi vous avez jusqu'à maximum 15% de marge de négociation par rapport au salaire d'un travailleur moyen. Si l'on vous propose par exemple un salaire annuel de 50.000 euros, il est irréaliste de demander une rémunération de 60.000 euros. A ce niveau, vous pouvez espérer 1 à 2 pourcents supplémentaires". Faites des recherches en ligne et comparez les salaires relatifs à des fonctions similaires (par exemple à l'aide de l'indicateur des salaires de Jobat) et renseignez-vous auprès des personnes effectuant le même style de travail parmi votre réseau de contacts.

3. Ne postulez pas si vous trouvez le salaire proposé trop bas

S'il est déjà clair à l'avance que l'organisation ne peut pas répondre à vos attentes, vous feriez mieux de ne pas appliquer du tout. "Il est important de savoir ce dont vous êtes capable et ce en quoi vous constituez une réelle valeur ajoutée pour l'organisation", ajoute Ruud Leemens de NewsPeople. "Bien sûr, il y a une rémunération de base. Assurez-vous bien à l'avance que celle-ci corresponde un minimum à vos attentes. Si ce n'est pas le cas et qu'une négociation n'est pas possible, ne postulez pas. Cela évitera à tout le monde de perdre du temps."

4. Ne jetez pas trop vite l'éponge

Qui ne tente rien n'a rien… "Imaginez que votre salaire moyen est actuellement correct et que votre nouvel employeur potentiel ne peut assurer à 100% une rémunération similaire. Ne dites pas directement que vous êtes ouvert à la négociation si la proposition de base n'est pas identique à ce que vous gagnez déjà", explique Gijs ter Kule de Michaeo Page. "Il est important de mentionner précisément votre package salarial actuel pour ensuite entamer une conversation. Un nouvel employeur doit d'abord estimer votre valeur avant de vous offrir plus que ce qu'il avait initialement prévu. Beaucoup de candidatures n'aboutissent pas parce que les candidats ont des exigences trop strictes. A cause de cela, il passent parfois à côté du job de leurs rêves pour une différence de salaire de 100 euros brut."

5. Ne pas mentir

Que devez-vous absolument éviter ? "Mentir au sujet de votre salaire actuel et demander une rémunération beaucoup plus élevée. Soyez honnête et transparent concernant la transition que vous souhaitez opérer et présentez des motifs légitimes. Si vos propos tiennent la route, vous ne devrez pas enjoliver la situation pour tenter une négociation", conclut Ruud Lemmens de NewPeople.


"Je sais que de nombreux sites web regorgent de conseils relatifs aux conditions salariales", affirme Jacko Valkenburg de Recruit2. "Ce n'est pas une technique de négociation intelligente si vous êtes déjà bien payé pour votre emploi actuel. Si un candidat vient se plaindre par la suite en disant que l'offre est moins élevée que prévu alors qu'il a déjà eu plusieurs entretiens et que nous sommes trois semaines plus tard, tout le monde perd son temps. Montrez que vous avez bien analysé le marché et que vous savez en quoi consiste une rémunération raisonnable."

6. Trouvez des alliés

Votre futur manager est probablement la personnes qui peut le plus jouer en votre faveur. "Assurez-vous de tisser des liens avec les recruteurs. Cela vous donnera un avantage et vous permettra de passer plus facilement à l'étape suivante en répondant aux conditions requises par les gestionnaires des ressources humaines. Enfin, votre patron est responsable du buget et vous devrez l'aider à atteindre ses objectifs", déclare Kees-Jan Vaartjes de Target Search.

7. Il est temps

Ne vous mettez pas d'accord au sujet d'augmentations qui auront lieu d'ici un ou deux ans. "Les augmentations salariales les plus élevées ont lieu lors d'un changement d'employeur ou de fonction. Si un employeur vous dit qu'une augmentation arrivera plus tard, assurez-vous que cela soit inscrit sur papier et que les conditions afférentes soient mentionnées. Si la personne n'est pas d'accord, c'est qu'il y a un problème. Sachez toutefois qu'espérer que cela tombera du ciel est complètement utopique."


(eh) – Source : intermediair.nl 

23 novembre 2018
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