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Les hommes plus fort touchés par la crise

Avant la crise, les chômeurs étaient plus des femmes que des hommes. A présent, c’est l’inverse. Les hommes sont beaucoup plus défavorisés quand l’économie ne va pas bien. 54,7% des demandeurs d’emploi sont des hommes.
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Avant la crise, les chômeurs étaient toujours plus des femmes que des hommes : en avril 2008, les hommes accusaient encore un avantage de 47,8%. La crise a renversé la situation. Pourquoi ? Ce sont surtout des emplois masculins qui ont disparu dans l’industrie, alors que les secteurs tertiaire et quaternaire se maintiennent (activités de recherche, de conseil, de services à forte valeur ajoutée de matière grise), secteurs qui comptent une part plus élevée de femmes.

Le chômage masculin n’augmente pas qu’en chiffres absolus par rapport aux femmes, mais aussi en pression sur le marché du travail. Le niveau de chômage grève le rapport entre les demandeurs d’emplois et la population active. Chez les hommes, il est de 7,18%, et de 6,99% chez les femmes. C’est ce que communique le VDAB.

Plus d’hommes peu diplômés et en difficultés

Quel est le candidat–type le plus sujet à soucis ? L’homme qui arrive sur le marché du travail sans certificat ou diplôme de l’enseignement secondaire. Pour les travailleurs qui quittent les bancs de l’école peu formés, qui sont dans deux cas sur trois des hommes, une fois sur huit, il s’agit d’un candidat non qualifié.

« Arriver sur le marché du travail peu formé s’avère très risqué dans un marché continuellement en recherche de profils plus compétents », une porte-parole du VDAB : « Avis aux personnes peu formées, du travail trop peu complexe devient impayable. Par l’automatisation et la délocalisation, les niveaux d’éducation inférieurs trouvent de moins en moins preneur. Ce besoin rétréci de travailleurs peu formés ne va pas du tout avec le chiffre croissant de candidats peu diplômés arrivant en masse sur le marché. En plus, les haut diplômés par temps de crise s’intéressent davantage aux emplois sous leur niveau de qualification, ce qui rend les choses encore plus difficiles aux niveaux d’éducation inférieurs.

21 mai 2013

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