Allez-vous bientôt vous faire ravir votre emploi par… un robot ?

Les ordinateurs ont, au fil des ans, rendu par mal d’emplois superflus. Mais il y a de nombreuses fonctions à avoir été épargnées par l’automatisation croissante. Une nouvelle vague de développements technologiques menace véritablement les emplois qui suivent…
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Selon les scientifiques de l’Université d’Oxford, 47% des 700 jobs analysés sont remis en question. Le fait qu’une fonction soit ou non menacée dépend des tâches que les travailleurs doivent effectuer et des obstacles techniques qui se présentent et que les machines ou les robots peuvent reprendre à leur charge.

L’automatisation de divers métiers est rendue possible par les big data et les senseurs avancés qui améliorent les sens des robots et les rendent plus agiles. Résultat ; ils peuvent à présent exécuter aussi des tâches manuelles non routinières.

Danger ?

Pour la première fois, des jobs dans les secteurs du transport et de la logistique sont donc en jeu. Prenons par exemple les voitures autonomes sans équipage humain développées par Google. Elles sont le parfait exemple de cette nouvelle manière de troquer les humains, tels que les chauffeurs de camion, contre des robots.

Mais de nombreux jobs de bureau ne sont plus non plus immunisés. Les algorithmes générés pour les big data envahissent à présent rapidement des domaines qui précédemment étaient dépendants de l’aspect reconnaissable de modèles. De ce fait, les robots peuvent mener à bien une large variété de tâches cognitives et non routinières, qui sont le propre des emplois administratifs.

Encore plus surprenant, une grande partie de métiers de prestations de service courent désormais aussi un grand risque. Le marché des robots personnels et domestiques croît ainsi de 20% par an. Etant donné que l’atout du travail humain sur le plan de la mobilité et de l’habileté va diminuer, le tempo avec lequel les ordinateurs et les robots vont remplacer les jobs de prestation de service va augmenter de manière remarquable.

Emploi sûr ?

Les emplois qui requièrent à la base une intelligence sociale et créative sont donc plus sûrs. La plupart des fonctions de management, dans le business et les finances sont donc peu menacées. Même discours pour les travailleurs employés dans l’enseignement et dans le secteur de la santé, tout comme dans l’art et dans les media. Les jobs scientifiques et techniques sont aussi moins sensibles au phénomène.

En conséquence, la nouvelle génération d’ordinateurs va principalement remplacer dans les prochaines décennies les travailleurs peu formés. Les employeurs choisiront pour un robot qui peut tout aussi bien qu’un travailleur humain, conduire, servir des clients et rechercher de l’information.

Si les développements techniques gardent le même rythme, les travailleurs moins formés devraient alors s’orienter vers des tâches moins sujettes à l’automatisation. En bref, des tâches qui exigent une intelligence sociale et créative. Qui veut éviter qu’un robot lui pique son emploi, a tout intérêt à se concentrer sur le développement de ses compétences créatives et sociales. Heureusement, il faudra encore attendre un peu de temps avant que tout ceci ne devienne réalité…

Sources : Theconversation.com 

28 janvier 2014
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