5 attitudes autodestructrices pour votre entreprise ou votre carrière

Bien trop souvent, on arrive à empirer un problème externe par nos propres faits et gestes. Certains comportements ne doivent pas être forcément mal intentionnés pour devenir carrément néfastes au succès d’une entreprise ou à l’évolution d’une carrière.
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Quels sont les comportements autodestructeurs qui empirent une situation déjà problématique ?

1. En demander toujours plus

Les leaders peuvent aller droit à leur perte en cherchant à maximiser leur profit d’une situation où d’autres en pâtissent. Des entreprises qui haussent leur tarif en période de chômage sévère, par exemple, alors que les consommateurs dépensent automatiquement moins et que les ventes sont en chute. C’est le contraire qu’elles devraient faire. En 2012, la chaine de fastfood McDonald’s a augmenté ses prix de 3%. Au 3ème trimestre de 2012, elle a enregistré pour la première fois en 9 ans une baisse de ses ventes. Résultat : le responsable de cette stratégie s’est fait remplacer.

En étant trop gourmand, on risque de tout perdre. La même chose peut arriver aux responsables. Un manager d’un commerce de détail exige une promotion pendant la récession parce qu’il est ‘irremplaçable’, estime-t-il. Le CEO le licencie et sacrifie une partie de son salaire pour sauver des jobs.

2. Se fâcher

Se mettre en colère, culpabiliser les autres, sont des émotions contreproductives. Une colère mal placée surtout peut être fatale à une entreprise et aux collaborateurs. Se fâcher peut laisser des traces même longtemps après. Un collaborateur qui pique une crise de colère au bureau se l’est vu reprocher deux ans après encore, ce malgré ses excellentes prestations. Il a aussi été le premier de la liste à se faire licencier suite à une réorganisation.

3. Emprunter d’autres voies sans réfléchir

Un mécanisme autodestructeur peut parfois prendre plus de temps. Par exemple, lorsque l’on brigue de nouvelles responsabilités plutôt que de se concentrer sur son cœur d’activité. Prétendre être quelqu’un que l’on n’est pas peut être autodestructeur. Pour des professionnels, cela peut signifier de s’engager dans de nouveaux domaines d’activité alors que l’on reste à la traîne dans sa zone d’expertise. Parfois l’on constate que l’on est comme assis entre deux chaises, pas encore assez bon dans de nouveaux domaines et à la fois plus motivé du tout à rester dans sa zone de confort.

4. Ajouter sans enlever

Une forme apparentée d’autodestruction est de laisser des blocages se produire. Ajouter de nouvelles choses sans renouveler la méthode, c’est ainsi que l’on arrive à avoir des armoires en désordre, que la charge de travail n’est plus gérable et que les bureaucraties se développent toujours davantage. Cela demande de la discipline de remplacer les vieilles choses par des nouvelles, au lieu de laisser deux choses coexister trop longtemps.

5. Penser que l’on peut s’en sortir ainsi

Quelles que soient les erreurs que l’on commette – mentir, tromper, corrompre – cela ne reste jamais un secret dans l’ère de l’électronique dans laquelle nous vivons actuellement. Vous êtes le seul à vous tromper si vous pensez que ce n’est pas le cas. Une erreur finit toujours par se savoir un jour ou l’autre. Pensons aux nombreux scandales impliquant des politiques, des chefs de l’armée ou même des CEO qui ont provoqué beaucoup de dégâts aux entreprises, aux pays et aux carrières.

26 septembre 2013
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