Développement personnel
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Quand vaut-il mieux abandonner que persévérer ?

Quelle est la recette parfaite du plaisir au travail?

La 1ère condition est de choisir le job que nous aimons. Il reste ensuite 12 ingrédients que le collaborateur reçoit dans son assiette sans les avoir demandés. Les éléments mentionnés ci-dessous sont-ils du pur marketing ou vraiment utiles à savoir ?
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Jean-Luc Tremblay, québécois et auteur de l'ouvrage : "La performance par le plaisir", fut le mentor d'Olivier Zara, management & social media consultant et animateur de trois blogs. Voici un état des lieux de ses pensées ainsi que de la manière dont il interprète les 12 ingrédients proposés aux collaborateurs et censés déterminer leur appétit au travail.

S’amuser et travailler simultanément

Tout d’abord pour s’amuser en travaillant, il est préférable de choisir un job qui réponde à nos passions, ou du moins, qui ne soit pas en totale contradiction avec ce que nous aimons. C’est pratique puisque cette première condition ne dépend que de nous, de nos choix de formation et de notre carrière.

Le principal problème réside dans les 12 autres facteurs influençant notre degré de plaisir au bureau et, par conséquent, nos performances. Selon les dires de Steve Jobs, nous ne choisissons pas ces éléments, ils sont le fruit de décisions prises par notre hiérarchie.

Les 12 principes qu’on ne choisit pas

1. Partager un rêve, plutôt qu’un objectif

En d’autres termes, il s'agit de suivre un business plan, tout en faisant rêver ses employés! Le dirigeant qui réussit à partager son rêve d’entreprise avec ses troupes a tout compris… Connaissez-vous celui de votre employeur ?

2. Avoir les mêmes valeurs comme tronc commun

Reflet de la culture d’entreprise et composant son identité, elles définissent la manière dont les candidats se comporteront et évolueront au sein du groupe. C’est aussi ce qui les réunit, ce qui explique qu’ils ont plaisir à se retrouver et donc à travailler ensemble. Aimez-vous celles de votre entreprise ?

3. Cultiver le savoir-être, pas uniquement le savoir-faire

Voici la solution aux relations constructives, épanouissantes et créatrices (de confiance). Les managers s'en portent garants, mais le savoir-vivre en société n’est pas acquis dès la naissance, et s’apprend par exemple lors des formations.

4. Éliminer les sources d’irritation

De la même manière qu'un caillou se loge dans une chaussure, ces petits détails que notre manager n’écoute pas parce qu’ils lui semblent insignifiants nous énervent et ôtent notre enthousiasme à travailler.

5. Faire participer au lieu d'imposer

Concept datant d'il y a bien longtemps, tout le monde serait censé s'y soustraire. Faute de temps, cela reste au stade de la belle théorie. Le dire, c’est bien, le faire, c’est nettement mieux : consulter, écouter, impliquer. Comment vous sentez-vous par rapport à cela ? Qu'en est-il de votre sentiment de gratitude si vous n'êtes pas écouté attentivement?

6. Amener l’intelligence collective au secours des situations délicates

Un changement sera d'autant plus facile à digérer lorsque la décision est prise par la collectivité. Certes, toutes les idées ne pourront être prises en compte, mais votre avis aura été entendu. Livrez-vous, donnez du sens à ce que vous faites, prenez du plaisir à développer vos idées, et votre motivation au travail fera des bonds de géant!

7. Ne pas s'éterniser lors de décisions managériales

Tout comme en justice, il n’est jamais agréable d’attendre une décision. Le manager qui décide et agit rapidement, quitte à se tromper de temps en temps, fera moins de mal à l’organisation que celui qui tarde à agir, et remet son rapport si et seulement s'il est archi sûr de son choix. D’ici là, le collaborateur n’aura plus qu’une envie (ou presque) : pleurer, s'adresser à un supérieur hiérarchique, ou remettre son préavis…

8. Un management qui est reconnaissant et dit merci

Si personne ne vous complimente ou vous remercie, comment pourrez-vous encore trouver votre travail amusant ?

9. Un manager qui montre que vous existez

Si le vôtre reste coincé dans son bureau et n’apparaît jamais devant vous, quel sera votre degré de satisfaction? Sera-t-il plus élevé que celui des dossiers qu’il affectionne plus que votre propre personne ?

10. S'informer sur l’actualité de l’entreprise

Il est parfois frustrant d’avoir le sentiment d’être instantanément informé des derniers évènements mondiaux tandis qu'il faut parfois attendre longtemps pour savoir ce qui se passe dans l'organisation où vous passez le plus clair de votre temps.

11. Initiative et force de proposition

Rien de pire que de s’entendre dire "cela ne te concerne mas, mais bien ton voisin de bureau" lorsque l’on vient proposer une initiative à son chef. Les moteurs d’un appétit au travail ne sont-ils pas créativité, l'initiative et l'entreprenariat ?

12. La sécurité d'emploi

L’évolution des mentalités dans l'organisation ne nous permet pas d’en ignorer l’échelle des besoins. Les conditions matérielles et intellectuelles (salaire, bien-être, règles, sécurité d’emploi, stabilité du business) restent des ingrédients nécessaires au plaisir. Dans quelle mesure êtes-vous sûr des vôtres ?

Et vous ?

Si cela vous amuse, faites le test et comptez combien de points votre manager ou votre équipe remporte en comptabilisant les conditions remplies. Vous aurez ainsi une meilleure idée de votre appétit au travail.

(EH) (SC) Sources : blog.axiopole 

2 juillet 2014
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